SVT 3ème : encore du travail. 326COR
2.6. La mémoire immunitaire (corrigé)
objectif : mettre en évidence l'existence d'une mémoire immunitaire naturelle, en étudier ses caractéristiques et ses mécanismes et en comprendre une importante application médicale : la vaccination.
1) Citez des maladies que l'on ne peut contracter qu'une seule fois dans sa vie. oreillons, rubéole, varicelle...
2) Comment l'existence de telles maladies prouve que l'organisme possède une mémoire immunitaire ? Lors
d'un second contact avec le microbe responsable d'une de ces maladies, si celle-ci ne se déclare pas, c'est que
l'organisme a gardé en mémoire le premier contact et est immunisé contre ce microbe.
1) Comparez les effets de la première et de la seconde injection pratiquées dans la figure 2 page 94. Suite à la
seconde injection (contenant des antigènes X et Y), la production d'anticorps anti-X augmente plus
rapidement et atteint une valeur beaucoup plus élevée que celle consécutive à la première injection (ne
contenant que des antigènes X). La production d'anticorps anti-Y est équivalente à la première production
d'anticorps anti-X.
2) La mémoire immunitaire concerne-t-elle l'immunité spécifique ? Justifiez votre réponse. Oui car la
seconde production importante et rapide d'anticorps anti-X uniquement traduit une mémoire immunitaire
contre les antigènes X et non contre les antigènes Y.
1) Comparez les résultats des prélèvements pratiqués chez la souris 1 et chez la souris 2 (figure 3). Chez la
souris 2, le nombre de lymphocytes est, 2 jours après sa seconde injection, beaucoup plus élevé et augmente
beaucoup plus par la suite que chez la souris 1 après sa première injection.
2) Comment ces prélèvements permettent-ils d'expliquer la mémoire immunitaire de la souris 2 ? Lors de la
seconde injection, la souris 2 possède déjà un certain nombre de lymphocytes B qui se multiplient de manière
plus rapide et plus ample. Ils sécrètent donc beaucoup plus d'anticorps qui neutralisent plus efficacement
l'antigène.
1) Comment appelle-t-on l'application médicale qui utilise le principe de mémoire immunitaire ? vaccination
2) Jenner (figure 1) est le premier à avoir utilisé cette application. Comment procédait-il ? Il injectait à un
patient le pus d'une vache atteint de vaccine. Ce patient ne déclarait pas la variole en cas de
contamination par virus de cette maladie.
3) Expliquez, grâce à vos connaissances, comment l'injection pratiquée par Jenner pouvait protéger contre la variole.
Les antigènes du virus de la vaccine sont certainement les mêmes que ceux du virus de la variole.
Heureusement, le virus de la vaccine n'est pas pathogène contrairement à celui de la variole. Ces antigènes
provoquent cependant la multiplication des lymphocytes anti-variole qui luttent efficacement contre le virus
de cette maladie si celui-ci contamine l'organisme.
4) Justifiez la nécessité des rappels (figure 6 page 95). Les lymphocytes responsables de la mémoire
immunitaire ont certainement une durée de vie plus ou moins limitée qui justifie des rappels plus ou moins
fréquents.