SVT 323RES

Publié le par Principal clg Matouba

COURS DE TROISIÈME

Partie 1 : Diversité et unité des êtres humains

Introduction

Elles sont illustrées par André Langaney (biologiste français) : « Tous parents mais tous différents ».

Sur quels caractères se base-t-on pour lancer cette affirmation ?

Quelle est l’origine de ces caractères ?

 

I) Les caractères des êtres humains et leur origine (voir T.P. 1.1.)

Tout être humain possède les caractères de son espèce mais aussi des caractères individuels qui font de lui un être unique.

Les caractères de l’espèce sont tous héréditaires.

Les caractères individuels le sont aussi sauf s’ils sont déterminés par l’environnement. Ils sont alors réversibles.

 

Quel est le support de cette hérédité ?

 

Exercice évalué (voir fiche 1.1’.)

 

II) Le support de l’hérédité (voir T.P. 1.2.)

Le noyau est le porteur de l’hérédité.

Celle-ci y est portée par les chromosomes qui ne sont facilement observables que pendant la division cellulaire.

L’hérédité des caractères de l’espèce humaine trouve son explication dans la présence d’un caryotype de 23 paires de chromosomes chez tous les êtres humains. Une de ces paires (les chromosomes sexuels) est différente selon le sexe de l’individu.

Ce rôle des chromosomes est prouvé par le fait qu’un nombre anormal de chromosomes ne permet pas d’obtenir un être humain viable ou entraîne des anomalies chez l’individu concerné.

 

Comment expliquer ce caryotype constant chez toutes les cellules humaines observées ?

 

Exercice évalué (voir fiche 1.2’.)

 

III) Mécanisme de conservation du caryotype (voir T.P. 1.3.)

Toutes les cellules de l’organisme, à l’exception des gamètes possèdent les mêmes chromosomes que la cellule-œuf dont elles sont issues par des divisions successives.

Ceci s’explique par le mécanisme de la division cellulaire :

elle est préparée par la duplication de chacun des 46 chromosomes

elle se poursuit par la séparation des 2 duplicatas de chaque chromosome et la migration de chaque duplicata dans chacune des 2 cellules filles

 

Comment des paires de chromosomes peuvent-elles gérer l’hérédité ?

 

Exercice évalué (voir fiche 1.3’.)

 

IV) Paires de chromosomes et hérédité (voir T.P. 1.4.)

Un gène est un segment de chromosome qui détermine un caractère héréditaire.

A un gène correspondent des informations différentes pour un caractère : ce sont ses allèles.

Dans une cellule autre qu’un gamète, un gène existe en 2 exemplaires, occupant la même position ou locus sur les 2 chromosomes d’une même paire.

Ces cellules possèdent pour un même gène :

soit deux fois le même allèle, elles sont alors dites homozygotes pour ce gène.

soit deux allèles différents, elles sont alors dites hétérozygotes pour ce gène.

Dans ce cas, les 2 allèles différents peuvent s’exprimer on dit qu¿ils sont co-dominants ou un allèle s’exprime et pas l’autre, on dit que le premier est dominant et l’autre récessif.

Chaque cellule possède l’ensemble du programme génétique de l’individu, qui est le même pour toutes les cellules d’un organisme, mais elle n’en exprime qu’une partie.

 

 

Comment ce programme génétique est-il transmis à la descendance ?

 

Exercice évalué 1.4’(voir fiche 1.3’.)

 

V) Transmission du programme génétique à la descendance( voir T :P : 1.5.)

Au cours de sa formation, un gamète ne reçoit au hasard qu’un seul des chromosomes de chaque paire.

Étant donné :

le nombre important de paires (23)

le nombre très important de gènes par chromosomes (plusieurs milliers)

le nombre souvent important d’allèles de chaque gène,

les gamètes produits par un individu sont génétiquement différents.

 

Lors de la fécondation, a lieu la réunion au hasard de gamètes génétiquement différents, chez qui les paires de chromosomes sont reconstituées. Dans chaque paire un des chromosomes vient du père, l’autre de la mère.

 

C’est ce double hasard qui fait que la reproduction sexuée crée des individus dont le programme génétique est original (André Langaney : qui fait un œuf fait du neuf).

 

Devoir surveillé n°1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partie 2 Risque infectieux et protection de l’organisme

 

Introduction :

Une infection est la prolifération de micro-organismes (microbes) pathogènes dans l’organisme.

Le risque est une maladie plus ou moins grave, voire la mort.

Cependant l’organisme est capable de se protéger seul ou aidé par la médecine.

 

Comment les microbes pathogènes peuvent-ils pénétrer et proliférer dans l’organisme ?

Comment l’organisme peut-il s’en protéger ?

 

I) Invasion de l’organisme par les microbes

A) Les microbes de notre environnement (voir T.P. 2.1.)

L’organisme, quel que soit son milieu, est constamment entouré de microbes.

Ceux-ci peuvent être des animaux (protozoaires), des végétaux (protophytes), des champignons (levures), des bactéries et des virus.

Parmi eux, il y a des microbes pathogènes et d’autres inoffensifs voire utiles à l’organisme.

Ils sont le plus souvent séparés du milieu intérieur par la peau et les muqueuses.

 

B) Modes d’invasion(voir T.P. 2.2.)

La transmission d’un microbe à un individu se fait depuis l’air, un objet, un aliment ou un autre individu.

Dans ce dernier cas, elle peut être directe (contact entre 2 individus) ou indirecte (par l’intermédiaire d’ autres éléments de l’environnement à condition que le microbe puisse y survivre).

La contamination est le franchissement par le microbe de la peau ou des muqueuses par leurs orifices naturels ou par des lésion de celles-ci.

Puis survient l’infection qui est la multiplication des microbes qui envahissent un organe un appareil ou l’organisme dans lesquels ils trouvent des conditions favorables à leur reproduction.

Ils y provoquent des troubles caractéristiques.

 

C) Comment éviter l’invasion (voir T.P. 2.3.)

Afin d’éviter la contamination on doit éviter le contact avec les microbes : c’est l’asepsie.

Cette méthode préventive utilise :

des produits chimiques ou des facteurs physiques qui tuent ou neutralisent les microbes

des barrages mécaniques qui empêchent le contact  (ex : préservatif).

Afin d’éviter l’infection on doit empêcher les microbes de se multiplier :

dans la zone contaminée : c’est l’antisepsie qui utilise des produits chimiques qui détruisent les microbes

dans tous l’organisme : ce sont les antibiotiques qui ne détruisent que les bactéries.

L’antisepsie et antibiothérapie sont des méthodes curatives.

 

Exercice évalué (voir fiche 2.3’.)

 

II) La défense de l’organisme contre les microbes

L’organisme reconnaît en permanence la présence d’éléments étrangers grâce à son système immunitaire et réagit à plusieurs vitesses.

 

La réaction immunitaire rapide (voir T.P. 2.4.)

Sur le lieu de contamination, a souvent et rapidement lieu une inflammation caractérisée par une rougeur, un gonflement et une douleur.

A ce niveau ont été attirés certains leucocytes qui sont sortis des vaisseaux sanguins. Au contact des microbes, ils se transforment en phagocytes, qui les absorbent et les digèrent  : c’est la phagocytose.

 

La réaction immunitaire lente (voir T.P. 2.5.)

Elle a lieu si la réaction immunitaire lente est inefficace pour éliminer les microbes.

Elle est réalisée par d’autres leucocytes, les lymphocytes  qui circulent dans le sang et la lymphe.

Elle est spécifique de chaque microbe car un lymphocyte ne reconnaît un microbe que si celui-ci possède à sa surface des antigènes correspondants.

Lorsqu’un lymphocyte reconnaît spécifiquement un antigène, il se multiplie dans différents organes du système immunitaire en particulier les ganglions lymphatiques.

2 types de lymphocytes jouent un rôle important :

les lymphocytes B : ils sécrètent dans le sang des anticorps spécifiques des antigènes qui neutralisent les microbes, favorisant ainsi leur phagocytose. Un individu est dit séropositif pour un anticorps déterminé lorsque celui-ci est présent dans son sang.

les lymphocytes T : ils détruisent par contact les cellules infectées par un virus pour lequel ils sont spécifiques.

 

Publié dans Classes de 3EME : SVT

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